Il suffira d'un signe, un matin
Un matin tout tranquille et serein
Quelque chose d'infime, c'est certain
C'est écrit dans nos livres, en latin
Déchirées nos guenilles de vauriens
Les fers à nos chevilles loin bien loin
Tu ris mais sois tranquille un matin
J'aurai tout ce qui brille dans mes mains
Regarde ma vie tu la vois face à face
Dis moi ton avis que veux-tu que j'y fasse
Nous n'avons plus que ça au bout de notre impasse
Le moment viendra tout changera de place
Et tu verras que les filles oh oui tu verras bien
Auront les yeux qui brillent ce matin
Plus de faim de fatigue des festins
De miel et de vanille et de vin
Il suffira d'un signe...
L'acier qui nous mutile du satin !
Nos blessures inutiles au lointain
Nous ferons de nos grilles des chemins
Nous changerons nos villes en jardins
Veiller tard est le podcast inédit des fans de Jean-Jacques Goldman, proposé par Là-bas ! Plongez dans des enregistrements exclusifs et rares de l'artiste, capturés au fil des concerts, pour revivre ses plus grands moments sur scène. Plus d'informations et lecture : https://jjgoldman.net/la-bas/podcast-ve ... s-goldman/
trouvé sur le site parler-de-sa-vie :
Xavier de Moulins Beaufort : Il suffira d'un signe ?
Jean-Jacques Goldman : D'un signe, d'une porte. La vie m'apparaît comme une succession de portes qui s'ouvrent, de signes qu'on nous fait. Nous sommes en mesure de les comprendre ou non. C'est une question de disponibilité. L'école dans certains quartiers est une véritable porte. Il y a les mômes qui sont en situation de les comprendre et ceux qui passent à côté. Chacun a, dans sa vie, sa part de portes entrebaillées. Il ne s'agit pas forcément d'une question de chance. La vraie chance étant de savoir répondre aux signes qui s'imposent à nous.
Jean-Jacques, le fataliste
Faim de siècle n° 24, février 1996
Xavier de Moulins Beaufort : Il suffira d'un signe ?
Jean-Jacques Goldman : D'un signe, d'une porte. La vie m'apparaît comme une succession de portes qui s'ouvrent, de signes qu'on nous fait. Nous sommes en mesure de les comprendre ou non. C'est une question de disponibilité. L'école dans certains quartiers est une véritable porte. Il y a les mômes qui sont en situation de les comprendre et ceux qui passent à côté. Chacun a, dans sa vie, sa part de portes entrebaillées. Il ne s'agit pas forcément d'une question de chance. La vraie chance étant de savoir répondre aux signes qui s'imposent à nous.
Jean-Jacques, le fataliste
Faim de siècle n° 24, février 1996
Décidément, anyoga, merci, vraiment, pour tes réponses!
C'est très sympa de relire ces explications de l'auteur lui-même, que je ne connaissais pas du tout!
Bienvenue à toi !
C'est très sympa de relire ces explications de l'auteur lui-même, que je ne connaissais pas du tout!
Bienvenue à toi !
Mon pays c'est toi...
Bonsoir,
Je pensasi plus à une rebellion de personnes à qui les portes restent fermées.
de toute façon c'est LA chanson que je préfère de JJ !!!
Je pensasi plus à une rebellion de personnes à qui les portes restent fermées.
de toute façon c'est LA chanson que je préfère de JJ !!!
Bon je n'ai pas fini de lire la dernière biographie sur JJG mais voilà ce qu'il révèle à propos de la chanson. Je le cite car c'est une explication assez surprenante...:
"Je pensais à l'Iran. J'ai du l'écrire en 1979-1980. C'était l'époque où le Shah d'Iran était encore au pouvoir. et il y avait un ayatollah dont on ne savait pas encore qui c'était. Khomeiny était en France, et ce qui se passait en Iran était déjà tragique.C'était une vrai terreur et tout le monde attendait cet homme là comme un messie alors j'imaginais ces gens là. Bon, Ensuite l'Histoire, une fois de plus, n'a pas été dans le sens de ce qu'ils espéraient. Mais à ce moment là, d'espoir, où ce type viendra et puis il foulera notre pays, et puis tout changera, c'était assez émouvant."
Pour info sur ce passage de l'histoire, après 15 ans d'exil, dont il a passé les derniers mois en France à Neauphle-le-Château, le chef spirituel de la communauté chiite fait un retour triomphal à Téhéran. L'ayatollah Ruhollah Khomeiny est accueilli en héros national. Il n'aura de cesse de liquider tous les acteurs de l'ancien régime du shah. Le 1er avril, il instaurera une République islamique en Iran et exercera jusqu'en 1988 une des plus féroces dictatures religieuses du XXème siècle.
Comme quoi, encore une fois, ses chansons ne sont pas toujours aussi simples que certains ne veulent bien le croire.
"Je pensais à l'Iran. J'ai du l'écrire en 1979-1980. C'était l'époque où le Shah d'Iran était encore au pouvoir. et il y avait un ayatollah dont on ne savait pas encore qui c'était. Khomeiny était en France, et ce qui se passait en Iran était déjà tragique.C'était une vrai terreur et tout le monde attendait cet homme là comme un messie alors j'imaginais ces gens là. Bon, Ensuite l'Histoire, une fois de plus, n'a pas été dans le sens de ce qu'ils espéraient. Mais à ce moment là, d'espoir, où ce type viendra et puis il foulera notre pays, et puis tout changera, c'était assez émouvant."
Pour info sur ce passage de l'histoire, après 15 ans d'exil, dont il a passé les derniers mois en France à Neauphle-le-Château, le chef spirituel de la communauté chiite fait un retour triomphal à Téhéran. L'ayatollah Ruhollah Khomeiny est accueilli en héros national. Il n'aura de cesse de liquider tous les acteurs de l'ancien régime du shah. Le 1er avril, il instaurera une République islamique en Iran et exercera jusqu'en 1988 une des plus féroces dictatures religieuses du XXème siècle.
Comme quoi, encore une fois, ses chansons ne sont pas toujours aussi simples que certains ne veulent bien le croire.
Mmmh, dieu que tout baigne quand il y'a du soleil...
Merci Brizio pour ces explications
Je ne m'étais pas imaginé que cette chanson collait à une actualité si proche. Je la voyais juste comme une vision utopique de la vie, mais sans evenement particulier.
Je trouve que c'est justement ce qui fait la force du morceau : sa montée en puissance petit à petit jusqu'au final où ça explose tout.
Mais c'est une chanson à ecouter en live, ma préférence allant à la version 91 (album "sur scène").
Je ne m'étais pas imaginé que cette chanson collait à une actualité si proche. Je la voyais juste comme une vision utopique de la vie, mais sans evenement particulier.
Envole-moi a écrit : mais c'ets toujours le meme rythme , à la longue c'ets un peu gnan gnan.....
Je trouve que c'est justement ce qui fait la force du morceau : sa montée en puissance petit à petit jusqu'au final où ça explose tout.
Mais c'est une chanson à ecouter en live, ma préférence allant à la version 91 (album "sur scène").
Tout a fait d'accord avec toi sweetmemories...sweetmemories a écrit :Ah mais là on y peu plus rien, si "Il suffira" est gnan gnan on aime pas GoldmanPika a écrit :perso je trouve que c'est une tres jolie chanson mais c'ets toujours le meme rythme , à la longue c'ets un peu gnan gnan.....
Amicalement
JJG
JJG