Veiller tard est le podcast inédit des fans de Jean-Jacques Goldman, proposé par Là-bas ! Plongez dans des enregistrements exclusifs et rares de l'artiste, capturés au fil des concerts, pour revivre ses plus grands moments sur scène. Plus d'informations et lecture : https://jjgoldman.net/la-bas/podcast-ve ... s-goldman/
Add a écrit :Wouah j'vois que je suis pas la seule à m'être évanouie aux concerts!! ça mériterait un topic !!cris a écrit :
kickers, moi, c'était à la tournée précédente que je me suis retrouvée soulevée par les vigiles, ils ont bien voulu me laisser retourner mais dans le fond de la fosse
Punaise j'ai fait pire que vous moi !! infirmerie et retour dans le fond de la fosse aprés
+ 1 .........ben oui moi aussi j'y ai eu droit à l'infirmerie ( enfin si on peut appeler ça une infirmerie ) mais ce n'était pas sur ce concert là parce que c'est le seul où je n'étais pas ( pourquoi au fait ) , c'était pour la tournée 98 ...quand j'y repense
Et se dire merci de ces perles de vies il est certaines blessures au goût de victoire
Concert du 5 Mai, j'y était aussi ! C'était mon toutout premier, cadeau d'anniversaire pour mes 11 ansKickers Girl a écrit :peut-être que ct le 5 mai alors ...
La seule image qui me reste c'est la fin, ou JJ s'en va et qu'il pousse l'espèce de lampe de billard qui pend, et qu'elle continue à balancer 5mn après la fin du concert pendant que les gens sortent...
Le reste c'est un peu plus flou, mais c'était géant vu que c'est à partir de la que tout à commençé pour moi !
(d'ailleur si heuuu tu trouves la vidéo )
Membre de la
Rhooo oui, moi aussi c'est vraiment LA tournée que j'regrette de ne pas avoir vu.LeeLoOo a écrit :Mon plus grand regret est de n'avoir pas pu participer à la tournée Rouge
Les russes, le masque, ..... (les palmes aussi )
Heureusement qu'il y a un DVD pour se consoler
ben en fait la vidéo je l'ai (pas top qualité), mais je n'ai pas de magnéto pour la copier. on s'arrange en mp si tu veuxKiou a écrit :Concert du 5 Mai, j'y était aussi ! C'était mon toutout premier, cadeau d'anniversaire pour mes 11 ansKickers Girl a écrit :peut-être que ct le 5 mai alors ...
La seule image qui me reste c'est la fin, ou JJ s'en va et qu'il pousse l'espèce de lampe de billard qui pend, et qu'elle continue à balancer 5mn après la fin du concert pendant que les gens sortent...
Le reste c'est un peu plus flou, mais c'était géant vu que c'est à partir de la que tout à commençé pour moi !
(d'ailleur si heuuu tu trouves la vidéo )
rha, je me souviens du masque géant sur lequel étaient projetés des visages...
les choeurs de l'Armée rouge entassés derrière JJG à Vienne
et tellement d'autres choses.
En plus, c'était la dernière date de la tournée...
Cliquez sur le lien photos
photos perso..
les choeurs de l'Armée rouge entassés derrière JJG à Vienne
et tellement d'autres choses.
En plus, c'était la dernière date de la tournée...
Cliquez sur le lien photos
photos perso..
Bonsoir
7 mai 1994 à Lyon, Halle Tony Garnier.
La question de fond dans la foule faisant la queue en fin d'après-midi (ce jour là, j'aurais poussé le trolleybus qui me ramenait du bahut à la maison pour partir le plus vite possible...) : comment faire Rouge sans les russes ?
19 heures, entrée dans la halle et l'heure de prendre des forces et de chauffer la voix.
20 heures, arrivée de la première partie avec Roger Hess et Claude Samard qui viennent jouer de divers instruments à corde et s'amuser sur les contraires avec Kalinka au Banjo et une ambiance New Orleans à la balalaïka...
20h45 : "Parce que la pluie, le sort..." mais t'es où ????
20h48 : la palissade tombe : "ah bon, ça commence fort !" Entrée sur Des vôtres : "oh la barre est haute !"
20h52 : "J'étais parti pour me trouver / Je ne reviens que pour aimer... pour aimer" et long long moment de percussions qui accélèrent petit à petit, le rythme cardiaque qui se cale sur le tempo d'Erik Benzi
20h53 : "Minuit se lève..."
20h59 : "euh s'il commence comme ça, elle va tenir le coup la halle ????". Si ça envoyait dur sur scène (Mickaël suivant à la guitare la ligne de clavier... guitaristes du dimanche bon courage !), on n'était pas en reste dans le public et en envoyait aussi côté cordes vocales.
Après, grosse émotion sur Comme toi, portée par la reprise finale en électrique, qui accentue parfaitement le texte.
Etre le premier : surprise, seule chanson sur laquelle j'ai séché. Pourtant, j'avais révisé, mais j'avais fait des impasses...
Je commence demain : "z'avez raté l'bac ?" "avec les timides faut éteindre les lumières..."
Le masque sur Des Vies et puis tout d'un coup, le silence. Le monde tel qu'il est, dans son côté cruel, on entend les mouches voler... et la rythmique derrière les images de Michel Honorin. Fallait voir le public chialer comme une madeleine quand cet enfant ouvre l'oeil d'un air de dire "eh ben c'était limite...". La sensation que le public est en phase.
Un-Deux-Trois et le gaffophone de Claude Le Perron... ça fait du bien, les oreilles peuvent se reposer. Qu'on soit contre ou qu'on soit pour... en tous cas... "oui mais c'est quoi alors ?"
Et le temps passe... pourtant "on n'a pas changé" remet les pendules à l'heure et prépare les oreilles. Le public à l'unisson sur un texte volontiers cynique sur les moeurs politiques modernes (un brin prémonitoire d'ailleurs).
Dernière escale, on passe de la musique des îles aux voix bulgares, il suffit de fermer les yeux...
A la fin de la chanson, les musiciens partent en coulisses et le trio disparaît dans une étoile.
Alors certains s'interrogent : il est quand même 23 heures et des soupières, ça pourrait être la fin, mais non mais non, puisqu'on n'a pas eu Rouge... ni Puisque tu pars. Donc le concert n'est pas fini !
Réveil Matin, 1, 2, 3, 4.... "Il suffira d'un signe, un matin..."
Et au milieu de la chanson : 10000 "schklang", bruit émis par les mâchoires qui se décrochent en voyant l'arrière scène s'éclairer et révéler la présence des Choeurs de l'armée rouge qui entonnent le refrain !
Enorme ! Autant dire que le final de la chanson est envoyé pied au plancher dans un déluge de percussions (je soupçonne Deschamps et Benzi d'avoir fait un concours à qui arriverait à couvrir la voix du patron...) et de guitares au cordeau, et les russes qui planent par dessus. Nous évidemment, on fait ce qu'on peut... un oeil inquiet sur la structure de la halle qui vibrait quelque peu !
"Il l'a fait !" On entend que ça dans le public.
Ce soir là, on a eu droit à un bon quart d'heure de chants traditionnels russes après Rouge. "mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez... pas assez..."
Allez, au diable qui m'emporte. 23h30 fin du concert. La voiture était très silencieuse pour rentrer. Et le lendemain, complètement aphone, la révélation de l'origine de cette extinction subite de la voix ayant provoqué une jalousie certaine de la part de la gente féminine de la classe de première... qui me pressait de raconter minute par minute... mais je ne pouvais pas !
meteor78
7 mai 1994 à Lyon, Halle Tony Garnier.
La question de fond dans la foule faisant la queue en fin d'après-midi (ce jour là, j'aurais poussé le trolleybus qui me ramenait du bahut à la maison pour partir le plus vite possible...) : comment faire Rouge sans les russes ?
19 heures, entrée dans la halle et l'heure de prendre des forces et de chauffer la voix.
20 heures, arrivée de la première partie avec Roger Hess et Claude Samard qui viennent jouer de divers instruments à corde et s'amuser sur les contraires avec Kalinka au Banjo et une ambiance New Orleans à la balalaïka...
20h45 : "Parce que la pluie, le sort..." mais t'es où ????
20h48 : la palissade tombe : "ah bon, ça commence fort !" Entrée sur Des vôtres : "oh la barre est haute !"
20h52 : "J'étais parti pour me trouver / Je ne reviens que pour aimer... pour aimer" et long long moment de percussions qui accélèrent petit à petit, le rythme cardiaque qui se cale sur le tempo d'Erik Benzi
20h53 : "Minuit se lève..."
20h59 : "euh s'il commence comme ça, elle va tenir le coup la halle ????". Si ça envoyait dur sur scène (Mickaël suivant à la guitare la ligne de clavier... guitaristes du dimanche bon courage !), on n'était pas en reste dans le public et en envoyait aussi côté cordes vocales.
Après, grosse émotion sur Comme toi, portée par la reprise finale en électrique, qui accentue parfaitement le texte.
Etre le premier : surprise, seule chanson sur laquelle j'ai séché. Pourtant, j'avais révisé, mais j'avais fait des impasses...
Je commence demain : "z'avez raté l'bac ?" "avec les timides faut éteindre les lumières..."
Le masque sur Des Vies et puis tout d'un coup, le silence. Le monde tel qu'il est, dans son côté cruel, on entend les mouches voler... et la rythmique derrière les images de Michel Honorin. Fallait voir le public chialer comme une madeleine quand cet enfant ouvre l'oeil d'un air de dire "eh ben c'était limite...". La sensation que le public est en phase.
Un-Deux-Trois et le gaffophone de Claude Le Perron... ça fait du bien, les oreilles peuvent se reposer. Qu'on soit contre ou qu'on soit pour... en tous cas... "oui mais c'est quoi alors ?"
Et le temps passe... pourtant "on n'a pas changé" remet les pendules à l'heure et prépare les oreilles. Le public à l'unisson sur un texte volontiers cynique sur les moeurs politiques modernes (un brin prémonitoire d'ailleurs).
Dernière escale, on passe de la musique des îles aux voix bulgares, il suffit de fermer les yeux...
A la fin de la chanson, les musiciens partent en coulisses et le trio disparaît dans une étoile.
Alors certains s'interrogent : il est quand même 23 heures et des soupières, ça pourrait être la fin, mais non mais non, puisqu'on n'a pas eu Rouge... ni Puisque tu pars. Donc le concert n'est pas fini !
Réveil Matin, 1, 2, 3, 4.... "Il suffira d'un signe, un matin..."
Et au milieu de la chanson : 10000 "schklang", bruit émis par les mâchoires qui se décrochent en voyant l'arrière scène s'éclairer et révéler la présence des Choeurs de l'armée rouge qui entonnent le refrain !
Enorme ! Autant dire que le final de la chanson est envoyé pied au plancher dans un déluge de percussions (je soupçonne Deschamps et Benzi d'avoir fait un concours à qui arriverait à couvrir la voix du patron...) et de guitares au cordeau, et les russes qui planent par dessus. Nous évidemment, on fait ce qu'on peut... un oeil inquiet sur la structure de la halle qui vibrait quelque peu !
"Il l'a fait !" On entend que ça dans le public.
Ce soir là, on a eu droit à un bon quart d'heure de chants traditionnels russes après Rouge. "mais tout ce que je pouvais ça n'était pas encore assez... pas assez..."
Allez, au diable qui m'emporte. 23h30 fin du concert. La voiture était très silencieuse pour rentrer. Et le lendemain, complètement aphone, la révélation de l'origine de cette extinction subite de la voix ayant provoqué une jalousie certaine de la part de la gente féminine de la classe de première... qui me pressait de raconter minute par minute... mais je ne pouvais pas !
meteor78